La plantation de Leila Meacham

Bonjour à tous !

J’ai eu la chance de découvrir Leila Meacham l’année dernière, en lisant Le Ranch des trois collines que j’avais adoré. Je me suis donc dis que j’allais faire de La plantation, qui traîne dans ma PAL depuis septembre, le Old Charleston of the Month de mars, et c’est sans regret ! Que de plaisirs de retrouver la plume de l’auteure !

Caroline du Sud, 1835. Silas Toliver n’a qu’un seul rêve, celui de partir pour le Texas avec sa bien-aimée Lottie, pour y établir une plantation. Mais lorsqu’il est privé de son héritage et se retrouve sans argent, il voit son rêve s’écrouler. Fille d’un riche propriétaire terrien, Jessica Wyndham a caché un esclave fugitif. Pour laver l’honneur de la famille, son père propose un marché à Silas : il financera son expédition vers l’Ouest s’il accepte d’épouser Jessica et de partir avec elle. Réussiront-ils à surmonter leurs différences et à vivre heureux ensemble ? Et quelle est cette mystérieuse malédiction qui semble toucher les Wyndham et les Toliver ?

Si je suis tout à fait honnête, je n’attendais rien de ce roman d’autre qu’une bonne lecture. Mais il va bien au delà ! La plantation débute son histoire en Caroline du Sud. Dés le début, tout va mal pour Silas Toliver. J’ai adoré ce personnage si pragmatique ! On peut dire qu’il est tout sauf romantique, il a bien les pieds sur terre, et va au bout de ses ambitions. Jessica Wyndham, qui sera en fait l’héroïne de ce roman, puisque c’est son histoire du début à la fin, m’a elle aussi tout de suite charmé ! Quelle énergie, quelles convictions ! Abolitionniste, elle est bien mal lotie, vivant dans la plantation de son père. Et voilà qu’un sombre marché est conclu… Franchement, des personnages géniaux, et une histoire qui démarre de façon très obscure, et bien contre les mœurs de tous temps, ce roman était fait pour me plaire !

Je me demandais où cette histoire allait nous mener, très honnêtement. J’étais plongée dedans, mais vu que je n’ai pas trop eu le temps de lire cette semaine, j’avais le temps d’y réfléchir. Et plus d’une fois je me suis demandée où l’auteure allait nous emmener. C’est en fait une fresque familiale complexe, très dense, mais très vive que nous dresse Leila Meacham là ! C’est une histoire de générations, qui apparemment se perpétue dans les Roses de Somerset, que j’ai très envie de découvrir maintenant. J’ai adoré cette complexité, puisque, si nous sommes plongés dans une famille, il y a tout de même deux autres familles qui évoluent à côté, jusqu’à la fin. Et en même temps, l’auteure ne nous fatigue pas avec des détails inutiles. Chacun à sa place, et gravite autour de Jessica, même si celle-ci se place en retrait de temps en temps, pour laisser de la place aux autres. Son fils notamment, Thomas, pour qui j’ai eu une douce affection également, alors qu’il ressemble tant à son père, psychologiquement. La troisième génération m’a un peu moins passionnée, parce qu’elle est moins détaillée peut-être.

Encore une fois, Leila Meacham dresse un portrait de famille incroyable ! Bien que moins mystérieux que le Ranch des trois collines, que je vous conseille sans hésitation, il reste intéressant de connaître les secrets de certains personnages, qu’ils se gardent bien de révéler avant le moment adéquat. Il flotte un semblant de conspiration, d’autant plus prononcé, vu les propos abolitionniste de Jessica. Parce que même si c’est avant tout une saga familiale, c’est aussi une vraie leçon d’histoire du Texas ! En effet, le roman se passe sur 70 ans, nous assistons donc à l’abolition de l’esclavagisme, mais nous avons aussi une petite vue sur le retranchement des indiens, sur la politique de l’époque, sur la création de villes du sud… C’est hyper intéressant historiquement parlant, donc !

Encore une fois, l’auteure a su m’emmener, elle m’a fait voyager dans le temps, à travers les époques, dans un pays que je ne connais pas et que je ne connaîtrais jamais tel qu’il est dépeint là. Et pourtant, je ressors de cette lecture comme si j’y avais un peu vécu quand même. Leila Meacham monte encore d’avantage dans mon estime, et c’est sans hésitation que je vais acquérir Les roses de Somerset cette année encore !

18 réflexions sur “La plantation de Leila Meacham

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  3. Leila Meacham ❤ Une auteure extraordinaire qui sait faire voyager et rendre les livres magnifiques ! Il me tarde de la relire. La plantation avait été un coup de cœur et je suis contente qu'il t'ai plu 🙂

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