Bonjour à tous !
C’est dans le cadre du challenge A vos PAL que j’ai pris en main ce roman de Nothomb, un an après sa parution, puisqu’il s’agit de lire un roman de la rentrée littéraire. L’année n’étant pas précisée, et puisque cela fait déjà un an qu’il me jette un regard sombre, me rappelant que l’on m’offre des livres que je ne lis pas, j’ai décidé de me laisser tenter par celui-ci.
« Au premier regard je la trouvai si jeune que je la pris pour un garçon de quinze ans. »
J’avais déjà lu de nombreuses chroniques sur ce roman, lisant de temps à autre qu’il est nécessaire d’avoir un dictionnaire pour déchiffrer les mots de Nothomb. Et je me demande si j’ai lu le même roman, parce que pour ma part, je l’ai trouvé accessible à tous. Elle a une très belle écriture, c’est indéniable, et j’ai savouré avec plaisir ces tournures de phrases, l’usage des mots que l’on n’entends plus au détour de conversations quotidiennes, et le savant mélange entre sa belle facon de parler, et celle plus abrupte de Pétronille. Mais si on a un peu de connaissances en politiques, je ne vois pas sur quels mots on pourrait buter.
Amélie Nothomb
L’histoire est assez singulière, autobiographique, et souvent je me demandais quelles parties sont fictives. L’amitié entre ces deux personnes, Amélie et Pétronille, se bâti autour du champagne. Et en lisant, j’avais moi-même envie de m’enivrer. Les descriptions qu’elle en fait sont tellement justes, que l’on peut encore une fois souligner le talent de l’auteure.
Je ne connais pas la plume de Stéphanie Hochet, et je ne savais pas à quoi elle ressemble, mais sa description physique correspond vraiment au personnage, Pétronille. Et je trouvais leur relation très humaine, on peut assez facilement s’identifier à leur relation amicale je trouve, même si on n’a pas les même moyens que Nothomb, le mode de vie ou les idées folles de Pétronille. Au final, l’auteure développe ici le concept de l’amitié et de la relation humaine, ce qui m’a positivement surprise puisque je m’attendais à un roman un peu fou, ce qui ne lui correspond pas vraiment. Il reste à souligner que la chute est magique et terriblement drôle, à mon sens.
Stéphanie Hochet, qui a donné une interview intéressante a salon-litteraire.com sur sa « position » de personnage
Amélie Nothomb développe le sens de l’amitié et de la relation humaine dans ce roman, toujours en trouvant des mots justes et avec une plume que j’ai trouvé très belle. Elle joue des phrases comme elle joue des personnages, qu’elle modifie à sa convenance, tout en nous charmant grâce aux bulles dorées du champagne. Une petite aventure amicale que j’ai savouré d’une traite, du début à la fin.
Pingback: Le challenge des 170 idées | Sorbet-Kiwi
Pingback: Challenge : 1 mois/1 consigne | Sorbet-Kiwi
Pingback: Challenge : A vos PAL #20 – Thème : La rentrée littéraire | Sorbet-Kiwi
Pingback: IMM #12 : 13 au 19 octobre 2014 | Sorbet-Kiwi
J’aime bien Amélie Nothomb, et celui-ci me tente bien 🙂 cela fait quelque temps que je n’en ai pas lu en plus !!! Ta chronique m’encourage 🙂
Je me suis bien amusée pendant la lecture, et si tu aimes Nothomb tu devrais aimer 🙂
Pingback: Bilan #15 : Septembre 2015 | Sorbet-Kiwi
Pingback: Tag Le dîner littéraire | Sorbet-Kiwi
Pingback: Ni d’Eve ni d’Adam d’Amélie Nothomb | Sorbet-Kiwi