Bonsoir à tous !
Dans le cadre du challenge A vos PAL #17, pour lequel je dois lire un-e auteur-e français-e, j’ai décidé de prendre ma nouveauté du mois. Je ne regrette pas une seule seconde ma première lecture officielle d’un roman steampunk, parce que franchement, j’ai adoré !
Germania, début des années 1900, capitale du Reich. À sa tête, le Kaiser Wilhem, qui se préoccupe davantage de transformer sa cité en quelque chose de grandiose plutôt que de se pencher sur la guerre grondant le long de la frontière française – et pour cause : on dit qu’il n’a plus tous ses esprits. Un smog noir a envahi les rues suite à une industrialisation massive, au sein duquel les assassins sont à l’oeuvre.
Une poursuite infernale s’engage dans les rues et les cieux de Germania le jour où la fille du Kaiser échappe de peu à une tentative de meurtre. Objectif : retrouver les commanditaires. La chose serait bien plus aisée s’il ne s’agissait pas en réalité d’un gigantesque complot, qui se développe dans l’ombre depuis trop longtemps.
J’avais repérer ce bouquin sur le stand des éditions du Chat Noir, à cause de la très belle couverture. Elle me donnait vraiment envie de l’avoir dans ma bibliothèque. De plus, cet éditeur ne m’a pas déçu pour l’instant, je ne voyais donc pas pourquoi je me priverais de l’acheter. Le résumé était aussi très alléchant, et il a répondu à mes exigences. Voilà comment je me suis retrouvée embarquée dans cette ville parfaite imaginée par Hitler, mais 30 ans plus tôt.
Le Kaiser de Germania est en fait à l’image du Führer. Il joue à la guerre, cherche à récupérer autant de terrain que possible et devient fou avec le temps. C’est ainsi qu’il fait fuire tous ses fils, que sa femme se suicide et qu’il ne lui reste plus qu Viktoria-Luise, sa fille. La Fräulein est notre protagoniste principale, c’est elle qui ouvre l’histoire. Je n’ai pas vraiment réussi à m’attacher à elle, mlagré son évolution. En effet, Viktoria commence en étant hautaine, capricieuse mais elle pense surtout qu’elle à la science infuse, alors qu’elle a passé le plus clair de sa vie enfermée dans son chateau doré. Cela se dissipe au fil des évenements tout de même, elle apprend à devenir humble. Elle est accompagnée de l’Executeur, un homme mi-homme, mi-automate d’apparence. En effet, alors que sa vie touchait à sa fin, un orfèvre lui a greffer des parties métaliques afin de pouvoir survivre. C’est à lui que je me suis le plus attachée. Dés le début, il semble séduisant malgré tout, c’est un personnage bourré de charme, que j’ai adoré. Au fil des pages, d’autres personnages les rejoignent tous les deux, qui laissent chacun leur propre impression sur le lecteur, et le complet se révèle à nous au fur et à mesure.
La recherche des orfèvres est le centre de l’intrigue finalement, parce qu’ils sont au coeur du complot. Mais quel camp est le bon et lequel est le mauvais ? On ne l’apprend que tard, la morale n’étant pas une vertue dont disposent les habitants de Germania, qu’ils soient riches ou pauvres. J’ai beaucoup aimé cet aspect là, que rien ne soit tout blanc ou tout noir, mais qu’une réelle pallette de gris s’étend devant nous lors de la lecture.
Etant donné que c’est un roman steampunk, l’industrialisation de Germania est très importante dans l’histoire. Le Smog, résidu des usines à charbon, qui enveloppe entièrement la ville au point que les habitants crachent une purée noire au bout d’un moment, est présent constamment dans le récit. L’orfèvrerie permet de nous proposer un large choix de créations metalliques. Et le moyen de transport le plus commun, en dehors du métro, est le zeppelin. J’ai adoré ce cadre, ce qui m’étonne un peu moi-même, mais me donne envie de lire d’autres romans du genre.
En tous cas, je ne regrette en rien cette lecture, que j’ai adoré. C’est presque un coup de coeur, mais je crois ma non-sympathie envers Viktoria m’a un peu freiné pour que cela soit un coup de coeur. Marianne Stern m’a convaincue que le steampunk est un genre que je puisse aimer, et j’espère avoir l’occasion de lire d’autres romans de ce genre. En attendant, je vous conseille celui-ci sans attendre !
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C’est vrai que la couverture est très jolie 🙂 Ce que tu dis de ce roman dont je ne connaissais rien me donne plutôt envie de le découvrir 🙂
Il aurait pourtant merité un buzz je trouve. C’est ce que je trouve dommage un peu sur les buzz de la blogo, c’est que certains éditeurs sont privilégiés, Lumen par exemple, au détriment de très bons autres éditeurs. Les éditions du Chat Noir font de superbes choses 🙂
Oui, c’est vrai ce que tu dis. Après, c’est aussi lié aux techniques de communication et l’importance que certaines maisons accordent aux blogueurs… c’est tout mon métier ! 🙂
C’est quoi ton métier en fait ? T’es dans la comm ?
Oui, je suis dans la com 🙂 Mon objectif est d’être attachée de presse dans une maison d’édition. C’est d’ailleurs ce que je serai à partir d’octobre 😉
Oh trop chouette ! Tu sais dans quelle maison d’édition déjà ? 🙂
Oui, chez Hugo&cie ! 🙂
Oh trop chouette ! Je te souhaite plein de bonnes choses labas alors 🙂
Merciiii ❤ ça va être une superbe expérience !
Oui la chance ^^
de septembre, pardon ! *
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J’avais rencontré l’auteure aux Imaginales et c’est vrai que la couverture de son livre est superbe! Une copine lui a acheté le livre, il faudrait peut-être que je lui emprunte 🙂
Ah la chance ! Elle n’étais pas là lorsque j’y suis allé, du coup je me suis tout d’abord tournée vers d’autres romans, mais finalement je l’ai acheté en ligne ^^
En tous cas je te le conseille !
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