Les lendemains avaient un goût de miel de Marlène Schiappa

Bonjour à tous !

Les éditions Charleston sont une maison d’édition vraiment géniale, je pense qu’elles n’ont plus rien à prouver. Mais quand j’ai appris qu’en tant que lectrice Charleston j’allais avoir l’honneur de découvrir en avant-première le dernier roman de notre nouvelle secrétaire d’État chargée à l’égalité femmes-hommes, j’ai tout de suite été encore plus enthousiaste que d’habitude. Presque autant que si on m’avait envoyé le dernier Lucinda Riley, c’est dire ! Et si, de manière générale, j’ai beaucoup aimé ce petit roman, j’en attendais peut-être un peu trop.

De retour de Milan où elle a réglé avec ses filles et ses deux soeurs la succession de leur arrière-grand-mère, Justine ne comprend pas. Alors que toute la famille croule sous le luxe, héritant de demeures magnifiques ou d’oeuvres d’art inestimables, elle-même reçoit uniquement une vieille boîte en carton remplie de babioles et un carnet abîmé… Elle plonge alors dans le passé de « Jolie Rose », de son enfance à la fin du XIXe siècle à ses fiançailles avec un diplomate italien dont elle conserve précieusement la photo, en passant par le difficile retour des soldats en 1918… Les confidences posthumes de l’aïeule font étrangement écho à la propre vie de Justine. Mais quel message Jolie Rose veut-elle lui transmettre ? Pourquoi une certaine ritournelle revient-elle sans cesse dans les lettres ? Et qui est ce mystérieux Lorenzo ?

Je peux dire que j’ai dévoré cette histoire. Elle ne fait pas 200 pages, c’est donc assez court, en soi, forcément cela aide. Mais l’écriture est également très fluide, on est embarqué dans l’histoire en un rien de temps et je me suis retrouvée assise à coté de Juju et des sœurs dans le train qui revient de Milan. En un claquement de doigts, j’y étais, et c’est fort, parce que je suis du genre a mettre un peu de temps a rentrer dans l’histoire en général. Lorsque nous lisons les lettres, souvenirs de Jolie Rose, le même effet se produit, et je n’ai eu aucun soucis avec les transitions. C’est vraiment bien amené, et pour quelqu’un qui apprécie la généalogie, comme moi, c’est chouette comme tout. J’ai beaucoup apprécié la façon dont Rose racontait ses souvenirs, en glissant quelques mots sur son quotidien a la maison de repos, où elle est placée. L’écriture est top, donc, et elle rend ce roman frais et léger, c’est le genre de livres que je conseille pour l’été !

Cela dit, je l’ai trouvé un peu court. Justement, vu que j’aime la généalogie, mais aussi les romans historiques, j’aurai vraiment apprécié qu’il soit plus approfondie, j’ai eu l’impression de survoler des moments très rapides de la vie de Rose qui semble pourtant avoir été longue et heureuse. Finalement, elle ne répond qu’à la question de sa petite-fille, qui voulait savoir comment ses grands-parents s’étaient fiancés. Mais, et après ? J’aurai tellement voulu en savoir plus sur cette mamie, comment une femme aussi riche en était arrivée à finir dans une petite maison de retraite. Evidemment, il y a toute sa philosophie de vie, mais il y a aussi du y avoir un parcours entre. Enfin bref, je suis un petit peu frustrée.

Cette frustration est peut-être aussi due au fait que la fin n’est pas très surprenante. L’auteure laisse volontairement des indices à droite et à gauche, mais c’est tout de même très évident ce qui va se passer. Pourtant, ce manque de surprise n’empêche en rien l’histoire d’être belle, et, étonnement, très feel-good ! Et ça, pour être une surprise, c’en est une grosse. Je ne m’attendais pas du tout à ce genre là. A cause de la couverture (magnifique, soit dit en passant) ? Le titre m’évoquait d’avantage une histoire mélancolique, ce qu’elle n’est pas du tout. C’est, en fait, celle de femmes fortes, à travers les générations ! Des working women qui se donnent du mal pour avancer dans la vie,mais qui ne se laissent pas retenir, malgré les difficultés qu’elles doivent affronter.

En voila un roman parfait pour l’été ! C’est une histoire vraiment feel-good, qui fait du bien et que j’ai envie de conseiller à tous ceux qui doivent prendre des transports en communs cet été ! Que ce soit dans le bus, le train, l’avion, pour savourer le soleil ou pour s’en souvenir lorsqu’il n’y en a pas, léger et court, il devrait vous convaincre. Je suis juste un petit peu déçue parce que j’en attendais certainement beaucoup trop, mais cela ne m’a pas empêché de l’apprécier du début à la fin.

6 réflexions sur “Les lendemains avaient un goût de miel de Marlène Schiappa

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