Bonjour à tous !
Il y a des séries qui donnent envie de s’accrocher, malgré une déception à la lecture du premier tome. Celle-ci en fait partie ! Et j’ai vraiment bien fait, c’est une belle surprise. Merci aux éditions du Masque pour cette redécouverte.
Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas.
A Édimbourg, la rédactrice en chef de la Revue d’éthique appliquée, Isabel Dalhousie, a de bonnes raisons de méditer cette pensée… Un homme hanté par un visage inconnu, depuis qu’il a subi une greffe du cœur, est persuadé que la douleur que lui provoquent ses visions finira par le tuer si Isabel n’en découvre pas l’origine. Cartésienne convaincue, celle-ci préfère mettre de côté les théories sur la mémoire cellulaire et concentrer son enquête sur la mort suspecte du donneur.
Par ailleurs, la vie amoureuse de sa nièce, si peu avisée en matière d’hommes, interfère de manière inattendue dans son travail. Isabel devra faire appel à tout son sens commun pour affronter les élans du cœur qui semblent secouer la capitale écossaise !
Isabel Dalhousie, c’est un peu mon Hugo Philip de la littérature. (Oui, je suis devant DALS !) Au début, je la trouvais molle du genou, mais c’est bon, je me suis attachée à elle, je l’apprécie, j’ai envie d’en voir toujours plus. Ce que je reprochais au premier tome, c’était, finalement, la surprise qu’il a provoqué chez moi. En fait, il n’était pas assez polar pour moi. Je voulais un roman d’enquête, sauf que cette saga, ce n’est pas ça. Ce n’est pas le club des enquêteurs amateurs mais Le club des philosophes amateurs. Il y a un peu de suspens, un peu de questionnement, et effectivement, Isabel va à nouveau faire des recherches. Mais une fois qu’on a compris que ce n’est pas ça le cœur de l’intrigue, on peut apprendre à apprécier la saga.
Du coup, je me suis laissée porter par les réflexions d’Isabel. Je l’ai laissé me montrer plein de théories, m’ouvrir à une thématique que je ne connaissais pas, qui est la mémoire cellulaire. Mais on va aussi retrouver Jamie, et le dilemme amoureux qui se profil avec lui. Cat est, elle aussi, de retour, et j’aime la fraîcheur qu’elle apporte au récit. On découvre bien plus Eddy, et j’ai hâte de voir ce qu’il va apporter au récit, ce jeune homme. Et ce qui m’a bien plus marqué ici que dans Le club des philosophes amateurs, c’est la place que prend Edimbourg dans l’histoire. La ville, qui prend un air de village, est un personnage a part entière, et j’ai adoré. Je m’y voyais, je m’y sentais, j’ai retrouvé tout ce qui m’avait charmé dans cette capitale lorsque j’y ai été. Un vrai plaisir !
« Je garde le souvenir le plus agréable de notre dîner et aussi de ce voyage que nous aurions pu faire. Mais ne pensez-vous pas que ces voyages imaginaires sont parfois plus réussis que les autres ? »
Alors que j’ai pris énormément de temps à découvrir le premier tome de la saga, j’ai dévoré celui-ci. En 2 jours, il était lu, c’est dire la différence que j’ai ressenti entre les deux. Le problème de rythme qui m’avait tant dérangé était absent ici, mais je pense que c’est aussi dû à mon approche de la saga. Je savais plus à moins à quoi m’attendre, et je partais du principe que j’allais un peu m’ennuyer, l’inverse a donc été une grande surprise ! Enfin, j’ai envie de dire qu’on peut tout à fait lire ce second tome sans avoir lu le premier, l’enquête, l’histoire des personnages, tout est neuf et bien qu’il y ait un ou deux clins d’œils au Club des philosophes amateurs, cela n’a aucune incidence sur le dénouement du récit.
Amis, amants, chocolats est une belle surprise ! Je ne regrette pas du tout d’avoir tenté la suite des aventures d’Isabel Dalhousie, qui m’a convaincue et à qui je me suis attachée, tout comme à son entourage. Pour le coup, j’ai hâte de lire la suite !
Le résumé me tente bien, surtout une aventure en Ecosse, je n’en ai pas tant que ça dans ma bibliothèque 😛
Ahah c’est vraiment dans Edimbourg et elle nous promène dans la ville comme si on y etait 😍
Tu me donnes vraiment envie de le lire ❤
Chouette 😁😁
J’aime bien ce que tu en dis (et tu m’as fait rire avec ta référence à Hugo Philippe Ahaha)
Ahah 🤣 c’est triste que je l’ai publié le jour de son départ mdr
Eh bien du coup, tu me donnes aussi envie de me lancer, surtout que je suis totalement fan de la couverture !
Ahah chouette 😁 c’est vrai qu’elle donne envie de gâteau 😁
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