Step Brother de Penelope Ward

Bonjour à tous !

Aujourd’hui paraît en poche le roman Step Brother de Penelope Ward. Et je suis vraiment désolée, parce que c’est un service de presse de la part des éditions Hugo Poche, mais je n’ai pas du tout apprécié ma lecture. Si je suis tout à fait honnête, je crois que je n’ai jamais rien lu d’aussi pathétique de ma vie.

Quand Greta a appris que son demi-frère venait vivre avec eux, elle était à la fois curieuse et heureuse de faire la connaissance du fils de son beau-père. Malheureusement, elle a vite déchanté. Elec est tout simplement odieux avec elle.  Pourtant, elle se sent attirée par ce garçon tatoué qui semble tout faire pour cacher ses blessures.
Lentement, leur relation évolue, il s’ouvre petit à petit jusqu’à une nuit inoubliable. Le lendemain, Elec est parti, il disparaît de sa vie aussi vite qu’il y était apparu.  Sept ans plus tard, un drame familial les réunit à nouveau. Greta comprend alors que l’adolescent qui s’amusait à la faire tourner en bourrique est devenu un homme très séduisant qui va lui faire tourner la tête.  Sauront-ils à nouveau se faire confiance ?

Je suis assez surprise, négativement, cela dit. Lorsque j’ai demandé ce service de presse, l’histoire me semblait assez convenu, je l’admets. Mais la note du roman est tout de même au dessus de 16 pour presque 200 votes sur Livraddict, je me disais donc qu’il allait être chouette. Je peux vous dire que je suis tombée de très haut, puisque je lui ai mis la moitié, c’est-à-dire un 8… Et encore, c’est parce que je suis gentille. Je vais annoncé la couleur : je n’ai rien trouvé de positif à ce roman. Ouch… S’il ne m’avait pas été généreusement envoyé par la maison d’édition, j’aurai abandonné après une centaine de pages, mais je ne voulais pas être malhonnête et j’espérais toujours que l’histoire allait s’améliorer, sauf que cela devenait de pire en pire. Bon, je vais tenter de dire pourquoi, sans être trop méchante, puisque visiblement je fais partie de la minorité qui n’a pas aimé.

Nous rencontrons Elec et Greta. Lui est le cliché du bad boy de 17 ans, pas du tout rationnel, qui emmerde le monde. Un gamin de 17 ans qui change de filles comme de paire de chaussettes. Elle, c’est une fille naïve, pleine d’espoir, qui ne gère pas l’humidité de sa culotte. Ce sont des clichés, soit, mais de manière générale, je ne dis pas que c’est impossible puisque je connais cette situation d’une amie sortie avec le fils du copain de sa mère pendant 1 an. Sauf que pour moi, ce n’est pas du tout un demi-frère. Pour moi, de base, dans frère, il y a un lien sanguin. Un demi-frère, c’est le fils de son père biologique avec une autre femme, ou le fils de sa mère biologique avec un autre homme. Rien d’incestueux dans la relation mise en place dans le livre donc, pas de panique. Mais qu’est ce qu’ils sont ridicules ! J’ai roulé des yeux bien trop souvent pour que ce soit permis.

Le problème venait principalement de l’écriture, en fait. Ce n’était même pas tant les situations, même si je n’ai pas accroché. J’ai trouvé l’écriture digne de gamine de 16 ans qui note ses rêves dans un cahier. Et ça allait crescendo, en plus. La dernière phrase m’a donné envie de noyer le roman dans mon bain tellement je n’en pouvais plus. J’ai du me forcer dés la page 200 environ, et je lisais en diagonale, ce qui ne m’arrive jamais et je suis même de celles qui trouvent cette technique indigne pour gagner du temps, mais là, c’était une torture. Et puis la fin… Juste non quoi. Plus pathétique et je mourrais. Sans parler des scènes de sexe qui duraient une éternité, ce qui donne l’impression qu’ils passent leur temps à s’aimer alors que ce n’est pas du tout le cas.

En réalité, je n’ai pas envie de m’attarder d’avantage, puisque de nombreuses personnes ont aimé, je me dis donc que je suis une exception, et que peut-être vous allez y trouver votre compte. Mais j’aime quand l’écriture me fait ressentir des émotions avec de vraies problématiques, et combiné à l’écriture immature, je n’ai pas été satisfaite. Dommage.

21 réflexions sur “Step Brother de Penelope Ward

  1. Ma pauvre, dur dur de devoir se forcer! il m’est arrivé une seule fois de ne aps finir un livre qui m’ennuyait profondément. Je te tire mon chapeau pour ta persévérence!

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