Ce que je n’oserai jamais te dire… de Bruno Combes

Bonjour à tous !

Je suis toujours très triste quand je n’accroche pas avec un roman, surtout lorsque c’est un service de presse. Je me donne toujours énormément de mal à trouver plus de point positif que négatif, à écrire une chronique équilibrée, mais ce n’est pas toujours évident. Et là, je n’ai absolument rien ressentie d’autre que de l’agacement durant ma lecture. J’en suis désolée, et je remercie tout de même les éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce second livre de l’auteur.

« Joy, veux-tu être ma femme ? »
« Oui, je le veux ! », a répondu Joy à Guillaume avec une ferveur égale à la profondeur de l’amour qu’elle lui porte.
Et pourtant, le soir même du mariage, alors que la fête bat son plein, Joy s’évanouit dans la nature.
Guillaume, d’abord fou d’inquiétude puis ravagé par le doute, se perd en conjectures. La gendarmerie n’a rien trouvé de suspect, il semble que la mariée aurait elle-même décidé de partir.
Quand le prêtre qui les a unis lui dévoile la vérité, Guillaume est effondré. Car cette révélation, si elle témoigne d’un courage et d’une générosité sans pareils, remet en cause toutes ses certitudes d’amoureux passionné. Pourra-t-il pardonner à Joy de lui avoir caché ses tourments… et aura-t-il la force de lui tendre la main ?

Dés les premières pages, j’ai été mal à l’aise, notamment à cause du manque de naturel de l’écriture. A chaque fois que je lisais un dialogue, j’avais l’impression que c’était une grosse mise en scène, et cela ne m’a pas du tout permise d’entrer dans l’histoire ou dans l’intrigue, parce que le tout me semblait trop joué. C’est vraiment dommage, mais du coup je me suis sentie mise à distance des personnages, comme s’ils vivaient dans un autre monde que moi.

Leur attitude n’aide pas du tout, en plus de cela. Leur psychologie n’était pas assez approfondie, à mon sens, et seuls les faits viennent expliquer leurs agissements. Ça ne me suffisait pas. J’aurai aimé une vraie remise en question, pas juste un regret par ci, une obligation par là. J’ai trouvé Joy froide comme la glace alors qu’elle n’arrêtait pas de geindre qu’elle aimait son mari et qu’il lui manquait. Et pourquoi Emma a-t-elle réagit ainsi ? Ce n’est jamais expliqué ! Et la conclusion de Paulo ? Rien… Et puis de manière générale, l’histoire me semblait très tirée par les cheveux. Surtout la fin, que j’ai trouvé très simple, finalement. Elle aurait mérité d’être plus compliqué, plus développée. Je ne crois pas qu’il soit possible de régler le problème de Joy de cette façon, c’est bien trop simple. Et donc décevant malheureusement.

Pour le point positif, les températures excessives de la semaine dernière, quand je l’ai lu, m’ont bien mise dans l’ambiance brésilienne. Le roman se passe à Rio, et j’avais moi-même l’impression d’être dans un four, cela correspondait donc assez bien, le voyage était donc au rendez-vous. En effet, la favela était bien mise en avant, j’avais l’impression de visiter un petit peu la ville. Cela dit, j’ai mis 4 jours à le terminer, ce qui est carrément énorme pour moi, qui lit ce genre de romans en deux jours. Sauf qu’il ne me passionnait pas du tout.

Je suis désolée que la magie n’ait pas opéré sur moi, bien que je ne doute pas qu’il correspondra à d’autres lecteurs. Malheureusement, je ne me suis pas du tout sentie proche des personnages, je n’ai pas trouvé les réponses à mes questions pourtant peu nombreuses, et j’ai trouvé que l’histoire manquait trop de naturel. C’est vraiment dommage, mais le roman aura au moins eu le mérite de me sentir comme au Brésil avec ces températures excessives.

4 réflexions sur “Ce que je n’oserai jamais te dire… de Bruno Combes

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