La planète des femmes d’Erika Sauw

Bonjour à tous !

Dans le cadre de mon partenariat avec les éditions Artalys, j’ai pu, à nouveau, lire une nouvelle d’Erika Sauw. J’avais beaucoup aimé L’amant de mes rêves, et j’ai tout autant aimé La planète des femmes.

À sept cents années-lumière de la Terre, autour d’une étoile rouge, gravite une planète dont les habitants ressemblent trait pour trait aux êtres humains. Les femmes y sont d’une beauté surnaturelle. Comme elles ont beaucoup de loisirs et ont un tempérament très chaud, le sexe est leur passe-temps favori. Elles apprécient particulièrement les hommes de la Terre, surtout ceux que la nature a pourvus d’une imposante virilité. C’est ce qui vaudra à Mathieu, jeune homme bien membré, d’être « invité » chez elles. Il en sera ravi mais devra apprendre à obéir à sa maîtresse Kaenima, car ce sont les femmes qui détiennent l’autorité. Il découvrira aussi certains aspects plus sombres de cette planète, où il n’y a pas que la végétation qui est noire.

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J’ai été un peu surprise par le prologue, qui est en fait une scène d’introduction au viol, et j’avoue que j’ai été un peu mal à l’aise. Mais le moment est très court et cette sensation s’est rapidement dissipée pour laisser place à du rire. J’ai adoré l’introduction vers la science-fiction, qui m’a, en fait, faite rire. De la même facon que j’ai adoré l’épilogue qui termine sur une pointe de cynisme très bien placé. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteure a beaucoup de talent pour les introductions et les conclusions.

Durant le développement de l’histoire, j’ai beaucoup apprécié la tournure des événements. La société que s’imagine Erika Sauw est vraiment différente de la notre, pourtant elle reste semblable, on peut donc s’identifier aux gens qui y vivent. S’imaginer notre monde d’une telle facon est assez drôle, puisque les hommes ont une position… à part. Voir les tendances s’inverser aux extrêmes est plutôt flatteur pour la femme, mais dénigrant pour l’homme. Mais cela sert l’histoire puisque c’est le coeur même de l’intrigue sexuelle.

Citation Planète des femmes

En effet, on a le droit d’observer un homme, dominant par habitude, se faire dresser par des femmes. Bien sûr, il a envie de se rebeller, mais les femmes sont bien trop fortes pour cela. Pour autant, alors que je m’y attendais, on n’a pas droit à des jeux de soumissions au lit. Ces « maîtresses », comme elles se font appeler, reste relativement respectueuse de son corps. Mais cela est dû à sa condition physique, puisqu’on ne peut que difficilement le forcer à être en erection, or c’est ce qu’elles veulent. Du coup, je trouvais qu’il y avait un fort contraste entre la domination masculine, démontrée dans le prologue, et la domination féminine de l’histoire.

En tous cas, j’ai passé un super moment de lecture, qui excite juste ce qu’il faut, et j’aime beaucoup l’imagination de l’auteur. Alors que dans L’amant de mes rêves, Erika Sauw nous livre une histoire du genre de la fantasy, elle nous plonge ici dans la science-fiction. Mélanger ces genres avec la littérature érotique me comble totalement, puisque cela fait vraiment travailler l’imaginaire. Je ne peux dire qu’une chose : j’ai adoré.

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5 réflexions sur “La planète des femmes d’Erika Sauw

    • Fifty Shades n’est pas vraiment de la littérature érotique à mes yeux, mais je n’ai pas terminé le premier à cause de l’écriture médiocre ^^ En tous cas les deux auteures ne sont comparables en rien ! Peut-être qu’une nouvelle de chez Artalys, sachant qu’elles coûtent autour d’1€ en général, pourrait être bien pour commencer 🙂 En tous cas je ne me lancerais pas tout de suite dans 1500 pages de Mummy Porn, ce qu’est FSOG.

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