La princesse des glaces de Léonie Bischoff et Olivier Bocquer d’après le roman de Camilla Läckberg

Bonjour à tous !

J’ai choisie pour cette BD du lundi une adaptation de roman. J’avais entendu beaucoup de bien de Läckberg sans avoir le temps de lire un de ces romans, et la couverture de cette BD est sublime et intrigante. On me l’avait offert il y a quelques mois et je n’avais pas eu le temps de la dire, c’est donc chose faite, et je n’ai pas été déçue.

A Fjällbacka, il n’y a pas de rideaux aux fenêtres. Ce n’est pas qu’il n’y a rien à cacher : c’est que tout le monde regarde ailleurs. Ce qui permet à certains secrets de rester enterrés pendant des décennies. Mais quand ils refont surface, personne n’en sort indemne. Personne.

la princesse des glaces lackberg

L’idée générale est simple : la meilleure amie d’une biographe décède, et la famille de la défunte souhaiterai qu’un livre soit écrit sur elle. Erica, la biographe, va s’en remettre à son ami policier, l’inspecteur Patrik Hedstrom, pour retrouver le coupable. Mais toute l’histoire remonte à très loin dans le temps, et les secrets feraient parfois bien de rester là où ils étaient : cachés.

Il y a pas mal de personnages dans cette BD. Du coup, en introduction, on nous présente tous les personnages, lorsqu’ils sont jeunes et vieux. On se doute que l’intrigue va être lourde, et que l’on risque de se référer souvent à cet sorte d’annuaire mine de rien. Et c’est le cas. On a parfois un peu de mal à situer les personnages, et ces trois pages sont d’une grande aide dans ce cas.

 » En dehors des polars, c’est le genre de truc qui n’arrive quasiment jamais. »

 

J’adore le dessin. Toute la palette de couleurs est utilisée, et on dirait des personnages sorties de films animés récents, donc relativement réalistes. La qualité de l’édition est aussi indéniable. Castermann fait, comme toujours, du bon travail. Le papier est un peu cartonné, il ne se déchirera pas facilement, et la couverture est rigide et épaisse et on n’a pas peur qu’elle se gondole ou qu’elle s’abîme.

D’emblée, j’ai bien aimée Erica, mais encore plus Julia, la petite sœur de la défunte. Elle est directe et franche, et même si parfois elle est brusque, on sait à quoi s’en tenir avec elle.

princesse des glaces

En fait, cela me rappelait beaucoup le premier tome de Millenium, à cause de la biographe, d’une disparition, d’un meurtre et d’une ville qui repose sur la renommée d’une seule industrie familiale.

En soi, je trouvais lé déroulement de l’intrigue et de l’histoire assez réaliste.  A la fin, les personnages se retrouvent avec des questions sans réponses, mais nous les avons, ces réponses. Finalement, le lecteur se retrouve dans le complot du secret. Mais c’est comme cela dans la réalité : tout le monde n’a pas toujours accès à toute la vérité. Mais ils compensent leur frustration par des hypothèses.

Finalement, l’histoire est sordide et on sent fortement l’influence suédoise. Mais cela en fait une très bonne BD : captivante et très bien dessinée.

Une réflexion sur “La princesse des glaces de Léonie Bischoff et Olivier Bocquer d’après le roman de Camilla Läckberg

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