Tag: Si vous étiez une héroïne de comédie romantique…

Bonjour à tous !

Cela fait un moment que je n’ai plus fait de tag, mais avec le confinement, j’ai le temps de répondre à plein de questions ! J’ai été nommée par Juliette du blog Cœur d’encre 595, créatrice de ce questionnaire, et les réponses chez elle sont très drôles, donc n’hésitez pas à aller jeter un oeil.

Le principe est toujours le même d’après Juliette : je vous pose 20 questions pour vous mettre dans la peau du personnage que vous inventerez, un peu à la manière d’un jeu de rôle. Vous pouvez y répondre en restant vous-même ou pas, mais l’idéal c’est encore d’être aussi inventif et créatif que possible ! Vos réponses ne sont pas obligées de tenir compte de la réalité ou des lois physiques 😉 

Te voilà transportée sans pitié dans le monde des cœurs, des émois, et de la nunucherie assumée. Quelle est ta réaction ?

Je sors la plume et le papier à lettre et j’écris une missive romantique à l’élu de mon cœur ! (Partons du principe que je ne suis pas mariée, voulez-vous, mon mari est prêt à fermer les yeux le temps d’un article.)

Bon, je vais être magnanime et te laisser le choix de l’époque : quand donc se déroulera ta fantastique et merveilleuse histoire d’amour, tellement belle que tu en pleures des paillettes ? 

En 1790, juste après la Révolution française, histoire de mettre un peu de piment à tout ça !

Revoyons d’abord ton uniforme : décrit ta tenue et ses nuances de rose ! (couleur non optionnelle)

Parce que je suis une nunuche avant-gardiste, il me faut un pantalon en cuir (pas trop serré hin, allez pas vous faire des films), des bottes qui montent jusque sous les genoux, un chemisier rose sombre et un veston par dessus. Ajoutez un chapeau pointu, que je puisse cacher ma queue de cheval et passer pour un homme et vivre ma vie peinarde quand je suis pas en robe de soirée.

Parce que tu t’ennuies dans ta petite vie monotone et sans intérêt, tu t’occupes en chantant, telle une héroïne Disney. Quelle chanson vas-tu chanter, et pour quelle activité ?

Eh mer*e, je me suis enfoncée avec ma période là… On va partir là dessus !

Tu lis aussi, beaucoup, et que des romans à l’eau de rose (romanception) ou à la rigueur des guides pour atteindre la paix intérieure : quels sont leurs titres ?

Les liaisons dangereuses, de façon clandestine évidemment ! (Publié en 1782, ma foi !)

Tout le monde te trouve bizarre, et ils n’ont pas tout à fait tort : ces deux raisons font que tes seuls brins de causette se font surtout avec des animaux. Mais lesquels ? (moineau, licorne, chat à pois roses ?)

Avec les colombes à petit ruban rose doré que j’envoie pour porter mes missives amoureuses évidemment !

C’est jour de marché, tu t’y rends (en dansant), et entre un bocal d’œufs au vinaigre et la cage d’un coq en fin de vie, tu as un coup de foudre. Peu importe qu’il soit aussi commun qu’une tranche de pain de mie, tu sais que c’est l’amour de ta vie : décris ta réaction et tes tentatives d’approche énamourées.

J’achète une bouteille de liqueur, bien en évidence, histoire qu’il se rende compte que j’ai des choses à partager… rien qu’avec lui.

Tu ne sais pas trop comment, mais tu as réussi à obtenir le nom de ton âme sœur. Quel est-il ?

On va l’appeler Arno, l’image un peu plus haut ne me lâche plus ! (Je reviens plus tard, je vais geeker !)

Le soir même, tu racontes tout à ta meilleure amie, avec beaucoup de détails qui n’ont jamais existé. Décris cette meilleure amie.

Elle rit délicatement, me suggère plein de bonnes idées, et se délecte de mon audace. Elle est pile comme celle plusieurs siècles après quoi !

Ta meilleure amie t’a donné des astuces et recettes in-croy-âââbles ma chérie pour te rendre belle des oreilles aux orteils : donne-nous en un ou deux exemples !

Elle aura toujours un ou deux flacons d’herbes dans sa trousse d’herboriste, la naturopathe de l’époque, elle trouvera celle qui pourra surpasser l’odeur de crottin de cheval trop habituelles dans les rues de Paris à cette époque.

Vous passez des heures ensemble ton Jules et toi, à soupirer de concert et à vous effleurer le bout des doigts. Cependant, il a un petit défaut qui te perturbe tout de même : quel est-il ?

Il grimpe trop souvent sur les toits, à faire des trucs dangereux, et en plus sa meilleure amie d’enfance arrête pas de le recontacter, ça commence à me gonfler ! Je te vois Élise, je te vois !

Mais tout s’explique, et ton cœur fond de nouveau devant cet homme si viril et sensible à la fois, un sombre traumatisme qui lui vient de son passé, et que toi seule saura apaiser par la force de ton amour : raconte-nous tout.

Elle a été la première à lui apprendre que les règles sont faites pour être transgressées, et qu’il n’y a que l’intrépidité qui rend vraiment sexy, même quand on est un beau brun, toutes les romances vous le confirmeront. Dommage qu’elle se prenne pour le centre de l’univers, il l’aimait vraiment, mais elle l’a abandonné trop souvent, donc maintenant il est à moi.

Bien fait…

Ton cœur saigne et l’univers s’écroule… Il était avec une autre fille. Comment réagis-tu ?

Forcément, c’est elle !

Retournement surprise au bon goût de trahison, cette vile gourgandine n’était autre que ta meilleure amie. Imagine une vengeance à la hauteur de cette infamie.

(Mince, ça va pas du tout avec mon histoire…) Elle a beau se déguiser comme ma meilleure amie, je la reconnaît entre mille, elle ne sent pas bon la lavande ! J’apprends moi aussi à grimper sur les toits (je m’entraîne en cachette depuis des mois faut savoir, elles servent à ça les bottes et le pantalon, qu’on regarde pas sous mon jupon), et je la mets au défi d’arriver en haut de Notre-Dame de Paris avant moi. Évidemment, elle n’y arrive pas du tout, elle était trop concentrée à lui faire des clins d’œils qu’il ne voyait pas.

Tu t’empares de la balle et c’est le but ! Premier baiser, félicitation, tu as des papillons dans le ventre, tu ne sais absolument pas dans quel sens faire tourner ta langue et tu te demandes si le filet de bave au coin de vos lèvres est bien normal. Comment se finit la nuit ? (clin d’oeil clin d’oeil)

On entame enfin la bouteille de liqueur que j’ai acheté au marché.

Catastrophe, enfer, désespoir, chaussette sale : tes parents n’approuvent pas cette passion ô combien scan-da-leuse, et veulent t’empêcher de voir ton grand amour. Que faire ?

Forcément, ils ont envie que je ressemble a Élise, ils ont aucune imagination, et en plus ils se fourvoient complètement, vous savez comment elle est en réalité maintenant… On emménage chez lui, et je les snob comme ils m’ont si bien appris à le faire.

Suite à un quiproquo aussi ridicule qu’improbable, ton bel amant ne peut plus te voir en peinture : quel est ton plan pour le reconquérir ?

Je vais piquer une chevalière dans les bijoux de l’ancienne couronne, histoire qu’il voit que je suis la meilleure et je le demande en mariage en même temps. Faut savoir casser les codes.

C’est le moment de la course-poursuite, alors que Roméo s’apprête à prendre [insérer moyen de transport ici] (ses jambes à son cou, il y a trop de monde dans les rues) pour aller dans la lointaine contrée du Bourg de la Tronchenbiais. Des obstacles absolument terrifiants et insurmontables se dressent sur ton chemin, quels sont-ils ?

Tout ces foutues gens dans la rue, ils peuvent pas rester chez eux comme on leur demande, non ?!

Comme dans toute bonne comédie romantique cucul qui se respecte, vous organisez un mariage puant le luxe et la bourgeoisie, avec assez de monde pour remplir le Titanic (par contre vous n’avez aucune idée de leurs noms, faut pas trop vous en demander non plus) : décris-nous un peu ce mariage de rêve.

Faut croire que mes parents ont enfin accepté mon côté rebelle, du coup je ne peux pas en plus leur demander d’accepter un mariage en toute simplicité. Ma mère organise tout, je ne vois rien d’autre que mon cher et tendre et son épée délicate coincée dans la ceinture.

Te voilà casée, mariée et bien mariée, ta joie déborde telle une bouche d’égout un jour de pluie. Tu rougis quand ton cher et tendre vient s’allonger à tes côtés, et avant même que tu ne te rendes compte qu’il vient de flatuler sous les draps, vient la fatale question : « Alors, heureuse ? »

Il termine la nuit sur le toit, après tout, c’est son lieu de prédilection.

Et voilà ! Je devrais peut-être crédité Ubisoft pour les idées, en fait, parce que je n’ai pas d’imagination et que j’ai passé beaucoup trop d’heures de jeu sur Assassin’s Creed Unity (Oups). Si ce tag vous a plu, n’hésitez pas à le reprendre ! Sur ce, je file rejoindre Aveline à La Nouvelle-Orléans !