Bonjour à tous !
Il est temps de vous parler de ma grosse déception de ce mois de mai. Lu dans le cadre du challenge Read in English et A vos PAL, je ne pensais vraiment pas que j’allais mettre une semaine à terminer cette lecture, et pourtant…
Le mois de mai est propice aux amours. Le premier amour de Hattie Carrington était spécial, car hors d’atteinte. Dominic Forbes était un député marié, alors qu’elle était son assistante. Elle n’en a jamais parlé à personne, et ne s’en est jamais remise non plus. Mais des années plus tard, alors qu’elle tient une boutique d’antiquaire et profite d’une amourette avec un jeune homme sexy, elle se fait une raison pour avancer. Jusqu’à ce son travail l’amène à Little Crandon, là où vit la veuve de Dominic avec son frère, Hal. C’est là que le monde de Hattie sera à nouveau chamboulé. Elle se rendra compte que, si elle souhaite vraiment retrouver l’amour un jour, elle va devoir faire face à la réalité. Pourra-t-elle admettre ce qui s’est passé à l’époque ? Et, si oui, sera-t-elle prête à en assumer les conséquences ?
Je dois dire que cette lecture à été une vraie déception. Et clairement à cause du personnage principal, Hattie. Il est très important pour moi de m’attacher au protagoniste central, sauf que je l’ai trouvé vraiment agaçante et effacée. Elle n’assume rien dans sa vie, se cache derrière des non-dits et des fausses vérités, car elle est lâche. Elle passe sa vie sans assumer aucun de ses actes, vivant dans des regrets sans jamais se prendre en main. Et qu’est-ce que cela peut m’agacer. Systématiquement, elle rêve de mariage, de famille, alors qu’elle a un fils adoptif très bien élevé. Elle n’arrive pas à se contenter de ce qu’elle a, mais ne cherche pas non plus à se bouger les fesses pour avoir mieux. Il y a des gens comme elle, j’en ai une dans mon entourage proche, et subir la vie de cette façon, alors qu’on a les clés en main pour réussir, me dépasse totalement. Et là, tout particulièrement, il m’a été difficile de ne pas tomber dans le jugement.
Surtout qu’elle est dans l’ombre de son associée, Maggie, que j’ai adoré. Elle a du caractère, un langage brusque et féroce, et ne se voile pas la face. Maîtresse d’un homme marié, elle avoue pleinement être en détresse dans cette situation, mais en même temps, elle assume. Elle prend les commandes, et cherche à s’en sortir autant qu’elle le peut. Et clairement, Hattie est jalouse de son amie, et se complaît dans son malheur en étant acerbe, plutôt que de se laisser entraîner dans cette roue de prise en main. Vraiment dommage.
Néanmoins, le roman parle de choses vraiment intéressantes, comme l’adoption, l’amour désabusé, la guerre en Croatie-Bosnie dans les années 90. Mais malgré ces sujets qui travaillent l’esprit, et dont, pour la guerre, je n’avais aucune idée, je n’ai pas aimé. Parce qu’en plus du caractère de Hattie, je ne voyais vraiment pas où l’auteure voulait en venir. Et quand, enfin, on y était, j’étais choquée, parce que c’était sortie de nul part, et la fin n’a que renforcé mon ressentiment envers ce personnage.
En gros, je n’ai pas du tout aimé cette lecture, qui ne prenait pas sens, et qui se construisait autour d’un personnage tellement en manque de confiance en soi, qu’elle ne se rendait même pas compte à quel point elle faisait souffrir son entourage. Cela a alourdi m’a lecture, et l’a rendu tellement longue, que je n’en voyais pas le bout. Et, me voyant me battre pour arriver à la fin, m’a mère m’a avoué qu’elle n’a jamais dépassé le quart, et a abandonné. Je me sens donc moins seule.
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