Bonjour à tous !
Reçu de mes collègues de travail pour mon anniversaire, j’ai eu très envie de lire ce roman, qui vient de paraître en VO. Une de mes collègues l’a adoré, c’est d’ailleurs ce qui m’a motivé à le prendre en main, puisque c’était un peu une lecture commune.
Qui connait votre culpabilité vous observe. Kate Linville, enquêtrice chez Scotland Yard, se sent trahie pour toute une vie. Solitaire et timide, elle n’aime qu’une seule personne : son père. Quand celui-ci se fait assassiner de facon atroce, Kate perd son dernier repère. Ne faisant pas confiance au policier alcoolique en charge de l’enquête, elle cherche à la résoudre par elle-même. C’est ainsi qu’elle découvre que le passé de son père n’était qu’une facade, en réalité très différent de celui qu’elle connaissait.
Ce roman a plusieurs atouts, qui se trouvent aussi être des défauts, ce qui me rend un peu confuse, je dois l’admettre. D’un côté, il y a les personnages. Leur psychologie est détaillée, on apprend vraiment à les connaître, grâce à la narration. Chaque chapitre concerne un jour, et chaque sous-chapitre nous propose le détail de la journée d’un ou plusieurs personnages sous un angle particulier. On est donc en mesure d’évaluer un peu chaque personne. Chacun a une vie assez mouvementé, et cela les rend très humains et réels. Mais pas au point d’avoir trop de soucis pour être crédibles, cela reste tout à fait possible.
Mais ce genre de narration induit l’auteure à vouloir nous berner, à ne pas nous révéler le coupable et à user de stratagèmes pour cela. Et c’est parfois un peu long, on se rend compte que cela ne colle pas, que la police suit la mauvaise piste. J’avais envie d’accélerer le rythme, mais ce n’était pas possible. Et parfois, c’était un peu gros. Je n’aime pas me rendre compte que je suis entrain de me faire rouler dans la farine. Cela me gache un peu le plaisir de la lecture.
Mais d’un autre coté, j’étais vraiment entraînée dans l’histoire. Même si le début à été un peu long, le roman fait tout de même 650 pages, vers les 400 pages j’étais vraiment emballée. Il était difficile pour moi de m’arrêter. Il y a une famille en particulier que j’appréciais, et c’est pourtant celle qu’on aurait pu laisser en dehors du roman. Je ne la trouvais pas très utile à l’histoire, néanmoins je me souciais de leur sort. Globalement, je me suis attachée aux personnages, c’est plutôt l’ambiance et la narration qui me gênaient.
Die Betrogene est un bon thriller, avec des personnages très attachants dans l’ensemble, qui nous touchent. Mais j’avais un peu trop souvent cette impression de me faire berner, à cause d’une narration qui manquait en subtilité. Mon avis sur ce roman reste donc un peu mitigé à l’issu de la lecture, car l’histoire aurait pu être raccourcie, et ainsi gagner en dynamisme.
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